Nouvelle année, nouveau challenge ! Après une première année de régates à bord du Solano, nous développons nos horizons en participant à la 69F, course de foilers. Après Francesco Sabatini, c’est au tour de notre barreur Edoardo de se prêter au jeu des questions/réponses.
Le portrait d’Edoardo Mancinelli Scotti :
C’est à l’âge de 7 ans qu’Edoardo fait ses premiers pas dans le monde de la voile. Il rejoint le club nautique près de Rome, où son grand-père ainsi que son père étaient membres. « J’ai commencé sur un optimiste. J’ai toujours eu des entraîneurs, mais c’est mon père qui m’a entraîné, la plupart du temps, jusqu’à mes 18 ans ». À tout juste 10 ans, Edoardo s’envole pour Rio avec la Fédération Italienne de Voile (FIV), il sillonnera ensuite, le Mexique, le Pérou et l’Equateur, toujours en compétition : « À 13 ans, j’avais pratiquement le niveau que j’ai aujourd’hui. Ensuite, j’ai commencé le bateau à deux sur un 420, à l’âge de 14 ans ».
Edoardo continue sa carrière en duo. Il rencontrera un Napolitain, Lorenzo de Felice, pour former une nouvelle team : « Avec Lorenzo nous avons été jusqu’au championnat du monde dès la première année en étant le premier bateau italien de la compétition ». Un duo qui fonctionne avec des résultats impressionnants : « En 2 ans, nous avons gagné quasiment tout ce qu’on pouvait gagner, sauf pour le championnat du monde où l’on a été classé 2ème et 3ème ».
Aujourd’hui, Edoardo, toujours dans l’optique de se lancer de nouveaux challenges, participe aux côtés de Francesco Sabitini et Alberto Corneli, à la compétition de la 69F aux couleurs de Solano. Son rôle de barreur sur le Persico a une importance capitale pour obtenir de belles performances lors des différents Grand Prix.
La voile :
De par son expérience, Edoardo a vécu de très beaux moments en mer, mais ses meilleurs souvenirs restent ceux avec Lorenzo de Felice : « La période avec Lorenzo était très belle, on avait trouvé un feeling incroyable et tout était devenu facile. Nous arrivions à faire des choses que personne n’arrivait à faire. On pouvait partir derniers de la régate pour finalement la gagner, comme au championnat italien, à Trapani en 2006 ! ».
Et pour gagner, il faut s’entraîner. Pour Edoardo, pas de courses sans entraînement. « La préparation de notre sport est différente des autres sports. Il faut arriver en forme mentalement et physiquement, tout doit bien se passer avec l’équipe. Les régates sont déjà dures donc on ne peut pas se permettre de penser à autre chose ».
Enfin, s’il devait évoquer un navigateur qui l’a marqué au fil de sa carrière, Edoardo cite sans hésitation Gabrio Zandona, un navigateur italien, champion du monde de la classe 470. « Il peut être assez dur, mais il sait ce qu’il veut et il est très fort ».
La 69F :
Lancée en 2019, la 69F est encore jeune mais très prometteuse. Cette compétition allie à la fois technicité et sensations fortes. Un challenge intéressant pour Edoardo, qui rajoute une corde à son arc. « C’est le bateau le plus cool et novateur qui existe ! Je n’avais jamais vu un bateau comme celui-là. Naviguer avec ce type de bateau est différent de ce que j’ai pu voir auparavant, mais avec les entraînements et les nombreuses heures à travailler dessus, nous avons développé des facilités pour les prochaines régates ».
Coachés par Erica Ratti, navigatrice confirmée de la 69F, nos 3 skippers pourront bénéficier de son expérience et de sa technicité afin d’obtenir de très bons résultats lors des 4 Grands Prix de l’année 2022. « Je m’attends à ce que le début ne soit pas facile car le projet est nouveau pour nous. Nous allons faire le maximum, voir plus, pour arriver au bout. Il nous faudra du temps pour comprendre le bateau car c’est ma première fois sur la 69F ».
Pour suivre Edoardo à bord du Persico 69F, rendez-vous sur nos réseaux sociaux, et ainsi connaître le classement !