Nouvelle année, nouveau challenge ! Après une première année de régates à bord du Solano, nous développons nos horizons en participant à la 69F, course de foilers. Après Francesco Sabatini et Edoardo Mancinelli Scotti, c’est au tour d’Alberto Corneli de se prêter au jeu des questions/réponses.
Le portrait d’Alberto Corneli :
Né à Rome, Alberto Corneli vit aujourd’hui à San Remo. Du plus loin qu’il s’en souvienne, c’est à l’âge de 4 ans qu’il monte pour la première fois sur un bateau. « C’était à bord d’un 470, avec mon père, au bord du lac de Bracciano, en Italie. » C’est à partir de ce moment qu’Alberto se prendra de passion pour la navigation.
C’est à ses 14 ans qu’Alberto rencontrera LA personne qui aura un impact significatif sur sa vie de navigateur. Avec elle, il partira de Rome jusqu’en Tunisie, sa première course longue : « C’est cette personne qui m’a soutenue et introduit à la navigation en haute mer. »
Toujours en quête de nouveaux challenges, Alberto participe aux côtés de Francesco Sabitini et d’Edoardo Mancinelli Scotti, à la compétition de la 69F aux couleurs de Solano. Son rôle de barreur sur le Persico a une importance capitale pour obtenir de belles performances lors des différents Grand Prix.
La voile :
Quand on lui demande son meilleur souvenir de navigation, Alberto est sans équivoque : « C’était sur un vieux gréement de 1899, le Bona Fide. Ce bateau a été construit pour les premières Olympiades des voiles sur la Seine à Paris en 1900. Je me souviens d’une poupe, entrant dans le fjord de Mahon à Minorque. Il avait énormément d’élégance et le contexte a rendu ce moment unique. »
À tout juste 33 ans, ce jeune loup de mer a eu la chance de pouvoir naviguer sur tous les continents, mais ses zones de navigation préférées restent en Europe : « La Méditerranée a beaucoup de paysages fascinants, entre les Baléares, la Sardaigne, la Grèce ou la Croatie. À l’inverse, les endroits les plus dangereux où j’ai navigué sont sûrement dans le Golfe du Lion et en Australie. »
Comme pour son confrère Edoardo, aucun obstacle n’effraie Alberto. L’entraînement sur le bateau est la clé du succès : « C’est la chose sur laquelle se base ton courage, mais une chose très importante également : varier les bateaux, pour avoir une vision plus large et ensuite, la passion de la voile. » En revanche, consacrer sa vie à la navigation entraîne quelques inconvénients : « Le style de vie est un peu particulier. Il n’y a pas de régularité, nous ne sommes quasiment jamais à la maison, nous n’avons pas d’horaires fixes. Mais cela fait partie de la passion pour la voile et cela peut créer des problèmes relationnels avec ceux qui mènent une vie plus traditionnelle. »
La 69F :
Lancée en 2019, la 69F est encore jeune mais très prometteuse. Cette compétition allie à la fois technicité et sensations fortes. Pour la compétition de la 69F, Alberto a le rôle du contrôleur de voiles. Un rôle taillé sur mesure, puisqu’il a eu la chance de s’occuper de la construction de voiles et d’équipements de bateau, dans différentes parties du monde et avec plusieurs équipes.
Lors des différentes régates des trois derniers Grand Prix, Alberto a eu quelques appréhensions : « Le niveau est très élevé, comme ça l’a été à Malcesine (le troisième Grand Prix de la 69F ndlr). En octobre, il y aura énormément de vagues et la météo sera sûrement capricieuse. Avec ces bateaux volants, il faudra jouer avec les vagues, surtout quand elles arrivent par la poupe. »
Mais Alberto ne se laissera pas abattre pour le quatrième Grand Prix prévu le 18 octobre prochain. En effet, les clés pour une course pleine de succès : « La persévérance, la persévérance et la persévérance ! »
Pour suivre Alberto à bord du Persico 69F, rendez-vous sur nos réseaux sociaux, et ainsi connaître le classement !