Nouvelle année, nouveau challenge ! Après une première année de régates à bord du Solano, nous développons nos horizons en participant à la 69F, course de foilers. Après Francesco Sabatini et Edoardo Mancinelli Scotti, c’est au tour d’Alberto Corneli de se prêter au jeu des questions/réponses.

Le portrait d’Alberto Corneli :

Né à Rome, Alberto Corneli vit aujourd’hui à San Remo. Du plus loin qu’il s’en souvienne, c’est à l’âge de 4 ans qu’il monte pour la première fois sur un bateau. « C’était à bord d’un 470, avec mon père, au bord du lac de Bracciano, en Italie. » C’est à partir de ce moment qu’Alberto se prendra de passion pour la navigation.

C’est à ses 14 ans qu’Alberto rencontrera LA personne qui aura un impact significatif sur sa vie de navigateur. Avec elle, il partira de Rome jusqu’en Tunisie, sa première course longue : « C’est cette personne qui m’a soutenue et introduit à la navigation en haute mer.  »

Toujours en quête de nouveaux challenges, Alberto participe aux côtés de Francesco Sabitini et d’Edoardo Mancinelli Scotti, à la compétition de la 69F aux couleurs de Solano. Son rôle de barreur sur le Persico a une importance capitale pour obtenir de belles performances lors des différents Grand Prix.

69F GRAN PRIX 3 MALCESINE, event 3.1 The third regatta of the 69F circuit in Europe 22 September, 2022 ©Kevin Rio / 69F media

La voile :

Quand on lui demande son meilleur souvenir de navigation, Alberto est sans équivoque : « C’était sur un vieux gréement de 1899, le Bona Fide. Ce bateau a été construit pour les premières Olympiades des voiles sur la Seine à Paris en 1900. Je me souviens d’une poupe, entrant dans le fjord de Mahon à Minorque. Il avait énormément d’élégance et le contexte a rendu ce moment unique. »

À tout juste 33 ans, ce jeune loup de mer a eu la chance de pouvoir naviguer sur tous les continents, mais ses zones de navigation préférées restent en Europe : « La Méditerranée a beaucoup de paysages fascinants, entre les Baléares, la Sardaigne, la Grèce ou la Croatie. À l’inverse, les endroits les plus dangereux où j’ai navigué sont sûrement dans le Golfe du Lion et en Australie. »

Comme pour son confrère Edoardo, aucun obstacle n’effraie Alberto. L’entraînement sur le bateau est la clé du succès : « C’est la chose sur laquelle se base ton courage, mais une chose très importante également : varier les bateaux, pour avoir une vision plus large et ensuite, la passion de la voile. » En revanche, consacrer sa vie à la navigation entraîne quelques inconvénients : « Le style de vie est un peu particulier. Il n’y a pas de régularité, nous ne sommes quasiment jamais à la maison, nous n’avons pas d’horaires fixes. Mais cela fait partie de la passion pour la voile et cela peut créer des problèmes relationnels avec ceux qui mènent une vie plus traditionnelle. »

La 69F :

Lancée en 2019, la 69F est encore jeune mais très prometteuse. Cette compétition allie à la fois technicité et sensations fortes. Pour la compétition de la 69F, Alberto a le rôle du contrôleur de voiles. Un rôle taillé sur mesure, puisqu’il a eu la chance de s’occuper de la construction de voiles et d’équipements de bateau, dans différentes parties du monde et avec plusieurs équipes.

©Robin Christol

Lors des différentes régates des trois derniers Grand Prix, Alberto a eu quelques appréhensions : « Le niveau est très élevé, comme ça l’a été à Malcesine (le troisième Grand Prix de la 69F ndlr). En octobre, il y aura énormément de vagues et la météo sera sûrement capricieuse. Avec ces bateaux volants, il faudra jouer avec les vagues, surtout quand elles arrivent par la poupe. »

Mais Alberto ne se laissera pas abattre pour le quatrième Grand Prix prévu le 18 octobre prochain. En effet, les clés pour une course pleine de succès : « La persévérance, la persévérance et la persévérance ! »

Pour suivre Alberto à bord du Persico 69F, rendez-vous sur nos réseaux sociaux, et ainsi connaître le classement !

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